Mai Hua, réalisatrice explorant les lignées de femmes et la masculinité

Aujourd’hui au micro de Genre de Fille je reçois Mai Hua.

C’est Camille Sfez, invitée d’un precedent épisode, qui m’avait alors soufflé son nom comme une femme qu’elle aimerait entendre au micro de Genre de Fille.

Je savais que Mai était la réalisatrice du film Les rivières sorti il y a plus d’un an, un film sur sa famille et sur sa lignée de femmes. J’ai loué le film, j’ai beaucoup pleuré, j’ai adoré. Mai est une artiste française d’origine vietnamienne. Elle a été Color Designer pour des grandes marques, elle est surtout réalisatrice où elle explore nos liens à l’intime, à la quête de vérité et au genre.

Vous êtes toutes promises à être malheureuses avec les hommes.

C’est ce que Mai a entendu de la bouche de son oncle et c’est le point de départ des Rivières. Désirant échapper à cette “malédiction”, elle se lance donc dans une épopée familiale filmée. Et plus récemment avec “Make Me a man” , son nouveau documentaire, Mai a pu filmer un groupe de parole exclusivement masculin, animé par le psychothérapeute Jerry Hide. Des entretiens qui permettent d’explorer la notion de masculinité et qui en post ère #metoo rebattent les cartes sur ce que c’est d’être un homme aujourd’hui.

Dans cet épisode, Mai revient sur la genèse des Rivières, sur sa relation avec sa maman, “le noeud de ma quête c’était ma relation avec ma mère”, sur les attentes demesurées qu’on a vis à vis de nos génitrices.

On a aussi parlé en vrac des constellations familiales, de la colère, des réunions familiales où tout le monde prend sur soi, du fantasme de vouloir préserver la famille et donc de ne pas dire “sa” vérité (spoiler :  toutes les familles sont dysfonctionnelles).

On a discuté de masculinité, de cercles d’ hommes, de séparation et de guerre des sexes, de culture patriarcale et de son film “Make me a man”, tout ça au prisme d’une ère post #metoo.

“Si on change la culture de l’intime pour les hommes, les choses iront beaucoup mieux”.

“Séparer les sexes, c’est faciliter un chemin difficile, celui de la vulnérabilité, de se montrer nu tel qu’on est”.

On a enfin parlé d’ayahuasca, et de ce que nous avons à apprendre des cultures qui travaillent avec cette plante. “C’est beau d’apprendre des peuples et des cultures qui reconnaissent la valeur sacrée des choses”.

Merci Mille fois Mai pour cet échange passionnant !

Épisode disponible ici

Cet épisode a été rendu possible grâce à Baratin etc.

Baratin etc, c’est l’agence de création éditorial qui accompagne les entreprises engagées s’adressant aux femmes et ayant à cœur de leur donner de la voix. Vous pouvez aussi suivre Genre de Fille sur instagram pour pouvoir découvrir d’autres interviews de femmes engagées.

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